Prévention et précautions
Afin de limiter les risques biologiques des mesures de protections individuelles et collectives peuvent être recommandées.
Il s’agit d’abord d’utiliser son téléphone cellulaire avec parcimonie et de façon plus réfléchie :
éviter les longues conversations
ne pas utiliser le téléphone à partir de sous sols , de garages sous terrains car une puissance plus élevée qu’à l’extérieur est requise pour joindre la station relais.
Ne pas téléphoner dans sa voiture les vitres fermées car la réflexion des ondes sur les parois de la voiture entraîne une démultiplication de la pollution (comme dans un micro onde).
Eloigner le combiné téléphonique de l’oreille de quelques centimètres durant la recherche du correspondant et pendant la communication.
Ne pas porter le téléphone à la ceinture car il y a un risque de soumettre les organes tels que le foie, la rate ….à l’émission d’ondes d’hyperfréquence.
Les porteurs de stimulateur cardiaque doivent garder une distance d’une vingtaine de centimètres entre le téléphone cellulaire et leur appareil d’assistance cardiaque afin d’éviter un risque possible de déprogrammation.
Ne pas porter le téléphone à proximité du cœur de façon générale.
Du fait de leur plus grande sensibilité aux rayonnements non ionisants en général et aux micro-ondes en particulier, il faut éviter aux enfants l’utilisation répétée d’un téléphone cellulaire.
Ne pas utiliser le téléphone cellulaire lors de traitement ophtalmologique.
Réduire l’utilisation du téléphone cellulaire lors de périodes dépressives, de stress ou de fatigue.
Réduire l’utilisation du portable lors de maladies graves et en cas de déficience immunitaire.
L’utilisation d’un kit « main libre » paraît une solution intéressante pour éloigner le téléphone de la tête de l’utilisateur.
L’idéal serait de limiter la conversation au téléphone cellulaire à trois minutes et laisser un intervalle d’au moins quinze minutes entre deux conversations. Certains préconisent de ne pas téléphoner 5 à 6 fois par jour.
Comment bien choisir son portable ?
Afin de répondre à cette question il nous faut tenir compte du degré d’absorption de cette énergie par les tissus vivants.
Celui-ci est décrit conventionnellement en langue anglaise par le SAR ( » Specific Absorption Rate) et en français par DAS ( Débit d’absorption Spécifique). Ce taux spécifique d’absorption d’énergie s’exprime en W/ Kg (watt par kilogramme).
Les portables acceptables ont un DAS de 0,7 W/Kg.
Il est important de souligner que la sensibilité aux radiations non ionisantes n’est pas identique au sein de la population, certains sujets sont hypersensibles aux champs électromagnétiques et cette sensibilité serait d’origine génétique.
Il est donc difficile de faire des statistiques en considérant chaque individu comme uniformément sensible à la pollution électromagnétique et ce qu’un sujet peut allégrement supporter un autre ne le pourra en aucun cas.